cottabe

⇒COTTABE, subst. masc.

ANTIQ. Jeu de hasard et d'adresse, à valeur divinatoire, pratiqué par les anciens Grecs dans leurs banquets, et qui consistait à lancer, en invoquant le nom de la personne aimée, les quelques gouttes de vin restant dans les coupes afin d'atteindre un petit plateau de bronze généralement placé en équilibre sur la pointe d'une longue tige de métal fichée dans le sol, la chute du plateau étant un présage favorable pour le succès de l'entreprise amoureuse :

• [Il buvait] des boissons fraîches dans des coupes d'argent, jouait au cottabe, laissait croître sa chevelure et conduisait le siège avec lenteur.

FLAUBERT, Salammbô, t. 1, 1863, p. 160.

Prononc. et Orth. Seule transcr. ds LAND. 1834 et GATTEL 1841 : ko-ta-be. Noter que LAND. écrit cottable, transcrit quand même -be, mais il peut s'agir d'une faute d'impression. Étymol. et Hist. 1803 (BOISTE). Empr. au gr. de même sens. Fréq. abs. littér. :1.

cottabe [kɔtab] n. m.

ÉTYM. 1803, Boiste; du grec kottabos.

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♦ Antiq. grecque. Jeu qui consistait à lancer les dernières gouttes d'une coupe de vin dans un bassin de bronze pour interpréter le son produit et en tirer des présages (sur le succès d'une entreprise amoureuse).

0 Il habitait une des tentes carthaginoises à bordures de perles, buvait des boissons fraîches dans les coupes d'argent, jouait au cottabe, laissait croître sa chevelure et conduisait le siège avec lenteur.

Flaubert, Salammbô, Pl., t. I, p. 874.

♦ Par métonymie. Le bassin dans lequel on jetait le vin. Le vin lui-même.

Encyclopédie Universelle. 2012.